L'épreuve du feu

Adric avait décidé que nous nous battrions dans la salle de l’Epreuve du feu. Je n’avais jamais eu l’occasion de me battre dans celle-ci et je n’étais pas particulièrement endurant. Heureusement ma fine armure de cuir me protégerait de la chaleur et de l’importante humidité régnant dans cette pièce.
A l’heure prévue pour le duel, j’entrai dans la salle en question, armé de ma seule dague. Dès l’ouverture des portes je reçu de plein fouet la chaleur désagréable et très élevée, mais je ne pouvais plus reculer. Je ne voyais pas à plus de 2 mètres à cause de la vapeur d’eau qui remplissait toute la pièce, mais comme c’était aussi le cas pour Adric, cela pourrait devenir un atout pour me camoufler.
Les portes se refermaient derrière moi, et j’avançai prudemment, redoutant une attaque surprise de Adric. Après avoir parcourue quelques mètres, je l’aperçu du côté opposé, derrière le gouffre de braises ardentes central de la pièce. Il se tenait près à attaquer et à être attaqué, tenant son immense marteau avec ses deux mains, sa barbe commençait à sentir le roussi, et ses yeux pleins de fureur reflétaient les braises incandescentes, ce qui lui donnait un certain charisme et parvint quelques secondes à me faire peur. Il semblait un peu étonné de me voir me présenter à lui seulement avec une dague, et cela le rendit encore plus méfiant.
Sans que je m’en rendis vraiment compte, l’un de ses bras qui tenait son marteau se dirigea vers son dos, et à une vitesse effroyable il me lança une masse qui se dirigeait vers moi avec une rapidité impensable pour un objet de ce poids, et tournoyait dans l’air en s’approchant dangereusement de ma tête. Je pus éviter de justesse la masse, mais en regardant de nouveau vers le nain, je vis qu’il avait disparu dans la vapeur...

HJ: Khazad je part en camping jusqu'a vendredi alors je ne pourrai poursuivre le combat . Tu peux finir gagnant ou pas c'est comme tu veux, tu peux m'égratigné avec ta dague ou te laissé démolir...la aussi tu décides. Saches que tu es accepté dans la quête mais mon nain ne le fait pas de bon coeur et il te sera toujours méfiant.

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Adric m’avait eu par surprise, et son coup de marteau avait été dévastateur. Je gisais au sol, la transpiration dégoulinant de mon front. Le moindre de mes mouvements me faisaient souffrir énormément, je crachais du sang et mes côtes me signaler qu’elles étaient cassées par un signal on ne peut plus clair, la douleur incommensurable venant de mon torse. Je sentais que je pouvais défaillir à tout moment et j’avais du mal à rester éveillé, seul cette douleur me le permettait. J’étais dans une position très inconfortable, Adric me regardait de haut (ce qui semblait déjà bizarre de la part d’un nain, et ses paroles raisonnaient sans cesse dans ma tête : « est-ce que tu te sens prêt à t'attaquer à ces monstres!?». Je ne pouvais plus reculer maintenant, il fallait que j’arrive à mes fins. Je ne pouvais pas m’avouer vaincu de cette manière. Je me relevai doucement et avec peine, malgré mon torse qui m’élançait. Cela me dérangeait de me dévoiler ainsi, mais je ne pouvais pas faire autrement. Il semblait étonné de voir que je me relevai, même avec peine. Je lui dis :
« Alors d’après toi je serai une " lopette efféminée " ? Et je ne serais pas capable de faire face à ces créatures ? Alors que dis-tu de cela ? »
A ces mots, je me concentrai intensément, et j’essayai de sentir chaque parcelle de peau de mon corps et de cuir de mon armure qui me recouvrai. Peu à peu Adric pouvait voir que je disparaissais (invisibilité) et il me fonça dessus pour tenter de m’atteindre avec son marteau, mais il était trop tard et son marteau toucha le sol. J’en profitai et je lui fonçai dessus ma dague à la main, mais regardant autour de lui il esquiva au dernier moment et ne fût qu’égratigné. Je l’observais, et je me rendis compte qu’il suivait mes mouvements. Je ne comprenais pas, j’étais bien invisible mais il me regardait ! Mais il ne me regardait pas dans les yeux, mais au niveau de ma tête sans que ses yeux n’arrêtent de scruter cette région. Alors je compris, j’étais invisible mais le fait de bouger me trahissait à cause de la vapeur d’eau qui dévoilait ma silhouette. Cet artifice était donc devenue inutile, je redevins alors visible et il ne me restait plus beaucoup de cartes dans mon jeu. Il ne me restait plus qu’un dernier atout que j’aurai voulu garder secret mais c’est tout ce que je pouvais faire à ce stade.
Adric me regardait et je fis des gestes de la main au niveau de mes yeux, et il était maintenant absorbé par mon regard. Je commençai à tourner autour de lui et il fût alors des plus étonné. Il se retrouvait encerclé par 5 Khazad, armés et prêts à l’attaquer.
« Que compte tu faire maintenant, le nabot ? A l’assaut ! »
Adric fût alors attaqué de front par 5 moi, contre lesquelles il ne pourrait faire grand-chose. Au moment précis où il voulu les frapper, ils disparurent et il se retrouvait une dague sous la gorge et moi dans son dos prêt à l’égorger.
« Cette démonstration vous suffit-elle pour m’accepter parmi vous, maître nain ? »
Il était ébahis, et n’en revenait pas. Il avait du mal à sortir un mot :
« Euh…Je suppos’, ce genr’ de machineries pourrait nou’zêtres…util’... »
Je retirai alors ma dague, et m’effondra par terre, exténué par une trop grande utilisation de ces tours.