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 Prologue au Retour d'Erendur

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AuteurMessage
Khazad
Assassin
Khazad


Nombre de messages : 82
Date d'inscription : 06/06/2005

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MessageSujet: Prologue au Retour d'Erendur   Prologue au Retour d'Erendur Icon_minitimeJeu 4 Jan - 15:08

H-J: Bonjour tout le monde, pour ceuw qui me connaissent pas je faisais partie du forum il ya a pas si longtemps, mais maitenant que je fais des études supérieures, j'ai plus vraiment le temps de faire grand chose et je n'ai plus d'accès internet alors je ne participe plus. Ceci dit cela ne m'empêche pas à des moments perdus d'écrire des trucs sympas parce que j'aime ça! Sachant que vous êtes un bon public, je vous sers ce prologue au texte Le Retour d'Erendur qui se trouve dans Sardim et aussi dans les quêtes. Ce texte sera surement familier à certains anciens et ils auront raison car c'est en fait la bio de mon perso que jai amélioré (chui quand même passé d'une page et demi à plus de 4...) et introduite d'une manière sympathique. J'essairais de continuer à écrire et je vous souhaite de bonnes fin de vacances (pour ceux qui y sont).
So maintenant enjoy!:

Prologue

Un vieillard à la longue barbe grise et habillé d’une toge en haillon poussiéreuse, marchait péniblement à l’aide de sa canne dans Sardim. Fatigué et las, il s’assit sur une souche à côté d’enfants jouant aux brigands. Ils remarquèrent le vieil homme et chuchotèrent quelques minutes, quand enfin l’un d’eux, sans doutes le plus jeune, s’approcha du vieil homme et tenta de lui dire d’une voix timide :
« Vous êtes vieux m’sieur, hein ? »
Le vieil homme fut surpris et amusé, et répondit de sa voix abîmée mais pleine d’expérience :
« Quel bons sens de l’observation gamin. »
« Vous devez savoir pleins d’histoires alors ? »
« Oui c’est vrai, j’en connais quelques unes. »
« Oh ! Vous pouvez nous en raconter une s’iou plaît ? »
« C’est une belle après-midi pur une petite comptine, c’est d’accord venez et asseyez-vous devant moi les jeunes.
Voici l’histoire d’un jeune garçon de votre âge, les enfants :

Khazad Laterre naquît dans une ferme non loin de la ville de Sardim. Il était fils unique, et ses parents, fermiers depuis des générations, souhaitaient qu’il le devienne à son tour. Malheureusement pour eux, tout ce qui l’intéressait était de jouer avec ses amis dans les bois, et il ne touchait jamais une pioche ou une pelle pour aider ses parents à s’occuper de la ferme. Tous les jours sans exceptions il rejoignait ses copains pour s’amuser. Très vite il se découvrit une grande agilité et une grande rapidité, entre autre lorsqu’il montait aux arbres, ou lors de petites querelles entre eux. Car tous ses amis étaient pour la plupart costaux et pas très futés, déjà entraînés et prédisposés aux travaux du labour, de son côté il arrivait à éviter certains coups, faire des acrobaties et autre. Lors de parties de cache-cache il gagnait souvent car de jour comme de nuit, sa fine stature lui permettait de se dissimuler avec aisance.
Un jour comme les autres où ils jouaient dans la forêt, ils firent la rencontre d’un rôdeur de passage dans la région. Pris de sympathie envers ces jeunes enfants, il leur apprit à fabriquer des arcs avec du bois, de la ficelle, et une simple dague. Pendant plusieurs jours, il leur apprit aussi l’art du tir à l’arc. Puis le rôdeur continua sa route et laissa les jeunes enfants avec leurs nouveaux jouets. Certes ces arcs étaient plutôt rudimentaires et pas très efficaces, mais avec le temps, ils perfectionnaient ceux-ci, en en fabriquaient de plus en plus grands et de plus en plus rigides.
Pendant douze ans ils restèrent amis, jouant toujours à des jeux de plus en plus évolués, et organisaient des compétitions de tir à l’arc entre eux. Mais Khazad, s’éloignait peu à peu de ses amis, devenant plus solitaire, car en grandissant ses amis étaient beaucoup plus sollicités par leur parents pour les aider, celles ci étant pauvres et ayant du mal à subsister avec leur production. Khazad lui tentait de persuader ses amis qu’ils n’avaient pas à aider leurs parents et qu’ils devraient plutôt venir jouer dans les bois, mais sans succès. Il persistait à ne pas aider ses parents et continuait à aller seul dans la forêt, s’entraînant à l’arc, affinant sa technique et s’entraînait à approcher discrètement les animaux qu’il pouvait croiser.

A ses treize ans, ses parents l’emmenèrent pour la première fois dans Sardim. C’était une ville d’un millier d’âmes n’ayant jamais eu d’intérêt stratégique quelconque et n’était donc dotée d’aucune fortifications. D’aussi loin que remontaient les annales de la ville, c'est-à-dire à quelques décades, elle n’avait été attaquée par une armée. Cependant on ne pouvait nier sa puissance commerciale, car en effet elle se trouvait au milieu des routes qui menaient partout dans la contrée. La principale attraction était la place du marché, au centre de la ville, où l’on trouvait tout ce qui se fabrique, se coud, se sème, se mange, découpe, plante et broie la chair, dans toute la contrée. C’était aussi là que les troupes théâtrales se donnaient en spectacle, et qu’on exécutait les prisonniers lorsque ceux-ci étaient trop nombreux pour les geôles de la ville.
Ils entrèrent dans la ville, qui fourmillait de gens divers. Khazad était quelque peu effrayé par le monde qu’il y avait, et ne fit pas attention au comportement de ses parents. Ils arrivèrent dans une ruelle très fréquentée, et sa mère lui dit, une larme coulant sur son visage :
« Tu ne nous a pas laissé le choix mon petit, on ne peux pas t’obliger à nous aider mais on ne peux pas continuer ainsi. » Et le mari ajouta :
« Tu es grand maintenant tu te débrouillera tout seul. Allez viens Annie. » Et ils tournèrent le dos à leur fils.
Khazad ne comprenait pas ce qui arrivait. Il tenta de courir après ses parents, mais ils disparurent dans a foule. Khazad se mit à pleurer et comprit que ses parents l’avaient abandonnés. Il se sentait trahi au plus profond de lui et sa tristesse se transforma en colère puis en haine qu’il nourrit au fil des années. Il ne connaissait pas la ville ni ses alentours, n’ayant quitté la ferme que pour aller dans les bois. Il erra pendant plusieurs jours dans la ville, volant pour manger, et dormait dans les rues. Un jour, alors qu’il cherchait à manger sur la place du marché, il croisa deux gardes de la ville engagés dans une discussion qui semblait palpitante. Ils avaient chacun une lance, un épée courte, un casque et des armures de cuir.
« Tu as entendu la dernière ? Beck ma dit qu’on avait retrouvé un mec égorgé à l’auberge en plein jour. Nos gars ont cherché des traces de l’agresseur et ils ont rien trouvé ! Ils ont posé de questions, et ce mec n’était même pas de Sardim ! Certains disent qu’il avait un comportement bizarre, qu’il fouinait son nez partout, prenait beaucoup de notes qu’il amassait dans sa chambre. Et devines quoi ? »
« Quoi ? Dis-moi ! »
« Eh bah dans sa chambre y’avait que dalle ! On a rien trouvé, que ses petites affaires, mais aucunes liasses des papiers ou autres…Etrange, hein ? »
« Woah, t’a raison ! Elles sont passées où toutes ses notes ? Hum ? Toi dégage le gosse !»
Khazad Il aperçut un homme habillé de bleu, apparemment bourgeois observant avec attention les fanfarons sur la scénette. Voyant une opportunité alléchante s’offrir à lui, Khazad s’approcha discrètement par derrière et vit que le bourgeois portait une bourse à la ceinture, «quelle imprudence », se dit-il alors. Il hésita un instant, ramassa une pierre au sol, l’envoya sur l’homme se trouvant au côté du bourgeois. L’homme réagit promptement, se tourna vers le bourgeois, l’insulta et le bouscula. Le bourgeois était très étonné de la situation et tentait d’arranger les choses. Khazad en profita pour subtiliser la bourse. Il s’extirpa fier de son stratagème, et une fois à l’écart lançait son gain obtenu avec adresse, rigolant de la facilité de la tromperie. Il fût cependant étonné de ne pas sentir la bourse retomber dans sa paume. Il leva les yeux, vit la bourse au dessus de sa tête, au bout d’une manche bleu. Le temps de comprendre, le bourgeois gentilhomme l’avait déjà soulevé.
« Dis moi mon garçon, tes parents ne t’ont jamais appris que c’était mal de voler ? ». Ce à quoi Khazad répondit, l’air attristé :
« J’ai plus de parents m’sieur. » Le bourgeois parut réfléchir un instant.
« Tu sais que les voleurs ont leur coupe la main ? Mais je comprends, tu essayes de te débrouiller par toi-même, c’est compréhensible. » Il déposa Khazad au sol. « Tu serais tombé sur quelqu’un de moins compréhensif et tu aurais perdu quelque chose que tu aurais eu beaucoup de mal à récupérer crois moi, même en volant ! Dis-moi, c’est une brillante idée que tu as eue là. Utiliser un tiers pour me distraire et voler ma bourse, dommage que tu manques de technique. Je fais partie d’une…école pour les p’tits jeunes comme toi, un peu perdu. On pourra t’apprendre à te débrouiller seul dans la vie. Suis moi, je t’offre un bon repas, tu jettes un œil à notre école et si tu veux partir tu feras comme bon te semble ! Mais si tu restes, prépares toi à vivre des choses palpitantes mon garçon. »
Le bourgeois s’était avéré être un recruteur d’une organisation « illégale » qui sévissait dans la région. Cet homme vit dans ce gamin un nouvel élève.

Pendant 5 ans Khazad apprit les rudiments du vol, du déguisement, les méthodes pour mentir au mieux et se renseigner en plus des bases du combat. Il devint un très bon élève et prit du plaisir à apprendre. Il avait surtout dans son cœur un profond sentiment de trahison de la part de ceux qui auraient dû le chérir. Dans la bibliothèque de la ville, il lisait souvent entre ses petits boulots, apprit des choses sur Sardim et en particulier sur la ville. Il parcourait des livres qui parlent des dragons et en devint passionné, en profitant pour apprendre quelques mots du vocabulaire draconien chipés ici et la dans différents ouvrages, avec lequel il se fabriqua un nouveau nom, « Sjach », ou l’ombre (prononcer Zjarh, en raclant la langue).
Mais lorsque arriva la fin de son apprentissage, la guilde fût investie par la milice de Sardim, enquêtant depuis déjà longtemps sur ses activités illicites. Il parvint à s’échapper de celle ci, chance que n’eurent pas tous ses collègues. Une fois dehors et remis de ses émotions, il sut ce qu’il devait maintenant faire, appliquer ce qu’il avait appris.

Il se voyagea alors vers ce qui fût autrefois sa maison, la ferme de ses parents. Lorsqu’il arriva, il regarda par la fenêtre de la maison, et aperçu ses parents, heureux, autour d’un petit garçon de cinq ans lui ressemblant. Ils l’avaient remplacé.
Il entra alors dans une vive colère mais parvint à se retenir. Il attendit que la nuit vienne. Une fois le soleil couché, il s’introduisit dans la maison. Il la connaissait bien et ses cinq années ne lui avaient pas servi à rien. Il marchait pourtant sur des lattes de bois, pas un grincement, pas un bruissement de vêtements. Il était au summum de la discrétion. Il se dirigea dans sa chambre, sachant bien ce qu’il allait y trouver, son petit frère endormit.

Le lendemain, Mr et Mme Laterre se levèrent, Mme se dirigea vers la chambre de son fils, mais à sa grande stupeur elle n’y vit qu’un mot : « retrouvez-moi dans les bois » signé : votre fils.
Elle était inquiète car elle savait pertinemment que son fils n’avait pas encore eu l’occasion d’apprendre à écrire. Elle prévint son mari, et ensemble ils se précipitèrent dans les bois, sombres en ce début de matinée, la peur grandissait dans leurs veines.
Au bout d’un moment ils entendirent des râles, ils pressèrent le pas et appelèrent leur fils. Puis, la pire des scènes : leur propre fils, bâillonné, attaché à un arbre, en sang, la chair en lambeaux. Ils s’agenouillèrent à ses pieds, en pleurs, il était mourrant. Soudain, un sifflement, son père vit l’ombre d’une flèche qui se logeait dans le torse de sa femme, elle s’écroula. Il était affolé, qu’avaient-ils fait pour mériter ça ? Elle avait du mal à respirer, sanglotait, voyant son mari près d’elle, tendait la main vers elle, affolé. Quand tout à coup, une ombre surgit de l’obscurité, et le mari se retrouvait une dague plantée dans la gorge. Sa gorge saigna abondamment, et du sang coula de sa bouche, puis convulsant, il s’écroula sur sa femme. Malgré sa vue devenue légèrement floue par la douleur, elle vit tant bien que mal la personne responsable de toutes ces choses. C’était autrefois son fils, le premier, celui qu’elle avait abandonné comme une vulgaire bête. Elle comprit que c’était ce qu’il était devenu, une bête assoiffée de vengeance et de sang.

« Tu permets papa ? Je récupère ma dague. » Il arracha alors sa dague de la gorge de son père, et se faisant du sang gicla. « Maman, tu peux garder la flèche, j’en ai pleins d’autres.»

Puis elle mourut.

Il se dirigea vers la maison, prit tout ce qui pouvait être utile en voyage puis enfin partit. Il repassa par Sardim pour régler les derniers détails, c'est-à-dire se procurer tout ce qui allait être nécessaire pour un long voyage, en le volant, bien sûr, et partit à l’aventure.


« Voilà les enfants c’est fini ! », dit le vieillard le sourire aux lèvres masqué par sa barbe, aux enfants pétrifiés de peur.
« Oh ! J’allais oublier le plus important les enfants, et écoutez moi bien. Ne vous fiez jamais aux apparences. » Cela dit, le vieillard se leva, lâcha sa canne, baissa sa capuche, enleva sa barbe et les cheveux gris, révélant ainsi un jeune homme brun dans la force de l’âge. Il dit alors aux enfants d’une voix jeune et vigoureuse :
« Je me présente Khazad Sjach. » A ces mots les enfants prirent la fuite, effrayés. Khazad sourit, remit sa capuche et s’enfonça dans l’obscurité d’une ruelle…
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