H-J: Voici mon texte, retravaillé, amélioré, avec un add-on. J'y ai intégré plus d'actions, car la version précédente en était trop dénuée. Ce texte est une introduction, mais je ne sais pas encore à quoi. Cela peut devenir une nouvelle, ou alors une quête, je ne sais pas encore.
Alors que je me promenais de nuit dans Sardim comme à l’accoutumée, volant de ci de là objets précieux et nourriture, je fis une rencontre impromptue. Je fus soudain encerclé par une troupe de cinq hommes d’armes, mains aux fourreaux prêts à m’embrocher au moindre de mes faux mouvements. L’un d’eux me dit :
-Suis-nous gentiment, pas un geste suspect et ne tente pas de devenir invisible ou quoi que ce soit d’autre avec nous, ça ne marchera pas.
Je voulus tous les assassiner mais un frisson qui parcourut tout mon corps me stoppa net. Comment ces gardes pouvaient-ils connaître des éléments me concernant aussi précis ? Si je les accompagnai, je risquai ma peau. Il fallait que je m’échappe. Je leur dis :
-Ok, je vous suis. Je levai les mains en signe de soumission, mais d’un geste rapide, je projetai ma dague sur une lanterne de la ruelle, qui la fracassa et la ruelle fut plongée dans la nuit. Je courus alors droit devant, évitant l’un de gardes. Je me cachai dans un coin, derrière un tas d’ordures. Je les entendais courir, passer non loin de ma position. J’attendais un peu, puis je me relevais et reprit ma course. Je les avais semé, il fallait maintenant que je quitte BAM !
Je me réveillais quelques minutes plus tard, les bras attachés, avec un gros mal de crâne.
-Il se réveille.
-On t’avait prévenue, aller on y vas !
Ils me levèrent par les aisselles, et commencèrent à avancer en me tenant. Tout en marchand et m’encadrant, ils me fixaient tous du regard, d’un regard méfiant, pas de petits miliciens trop confiant lorsqu’il sont en surnombre, mais un regard qui dis bien l’expérience qu’ils ont acquis au fil de longues années de dure combats ayant laissés des cicatrices sur le corps et l’esprit, un regard qui dis que même en face d’un ennemi seul il faut rester vigilant, un regard sans peur, juste l’assurance du contrôle de l’ennemi.
Bien que portant les armoiries de la ville ces hommes n’étaient en aucun cas des idiots de miliciens, ils étaient bien plus que cela ; je ne les avais jamais croisés auparavant, ils n’étaient pas habillés de la même façon, chacun portait l’armure qui lui convenait le mieux, certains avaient des armes lourdes et d’autres des armes légères. Ils se différenciaient les uns des autres, contrairement aux miliciens, c’était donc une troupe d’élite de Merkat le Seigneur de la ville, envoyée afin de me capturer. Je n’aurais jamais pensé que ce que j’avais pu faire dans cette ville aurait justifié une telle garde, c’était sans doutes autre chose.
Nous marchions dans des rues que je n’avais pas encore eu l’occasion de visiter, et nous nous dirigions vers un lieu qui m’était inconnue. Il faisait sombre car la rue n’était pas parée de lanternes pour l’éclairer et les maisons par leur haute stature, empêchaient la lumière d’y pénétrer. On pouvait distinguer uniquement des silhouettes mouvantes mais aucun visage. Leur allure laissait deviner qu’ils n’étaient pas des plus honnêtes ce qui n’étaient pas étonnant dans ce secteur de la ville. Le plus étrange était que cette troupe me conduise ici plutôt que dans le palais royal ou dans les prisons, ce qui ne me déplaisaient pas pour autant.
Au bout de vingt minutes de marche, le garde en tête s’arrêta net. Il tapa 3 coups puis 2 sur une porte, une petite trappe s’ouvrit, et une voix se fit entendre :
« Oiseau de nuit vole bas… »
Et le garde répondit :
«…pour ne pas perdre ses ailes. »
La voix grave refermait la trappe et on entendit des loquets s’ouvrir et la porte laissa apparaître le corps massif de la voix qui nous avait ouvert.
Une fois entré dans ce lieu, on me mit un bandeau sur les yeux. J’étais habitué à l’obscurité mais là il m’était tout bonnement impossible de me repérer. Nous croisâmes des personnes dont les discussions ne semblaient pas perturbées par la présence d’un homme étrange coiffée d’un bandeau, encadré de cinq hommes d’armes. Nous marchâmes peu mais à vive allure, et rapidement nous stoppâmes dans la salle où j’allais enfin tout comprendre et m’embrouiller de plus belle.
On détachait mon bandeau, j’ouvrai les yeux. D’abord la lumière éblouissante, des formes et enfin un visage.
-Je suis Merkat, chef de cette ville.
L’homme était de haute stature, richement habillé, sûr de lui, et il avait un charisme hypnotisant : on ne pouvait relâcher l’attention de son visage qui inspirait terreur et confiance à la fois. Je lui dis en souriant :
-Seigneur ? Tyran vous devriez dire.
-Vous me flattez Khazad.
-Que me voulez-vous ?
-J’ai besoin de votre aide.
Quelques secondes passèrent. J’étais très étonné de ce que je venais entendre mais rassuré aussi, car cela annonçait que je n’allais pas être pendu et que l’argent allait rentrer. Il reprit :
C’est une histoire compliquée aussi vais-je commencer par le début, soit loin dans le passé, avant même ma naissance. Il y a plus d’un siècle a vécu Erendur, un aventurier devenue un grand héros, noble, fort, et bla, bla, bla….on va passer les détails emmerdants. Il a sauvé plusieurs fois la région de catastrophes plus ou moins naturelles. Beaucoup de légendes ont germées à son sujet, mais une chose est sure il était très aimé, d’ailleurs certaines grand-mères racontent encore cette histoire à leur enfants. A sa mort, tous les puissants auparavant surpassés par sa puissance, se jetèrent sur l’occasion pour prendre le pouvoir. Je suis en quelques sortes le descendant de ces hommes, et j’aimerais le rester, c’est pourquoi je vous ai…quémandé.
-Je ne sais pas si l’on peut dire cela comme ça…
- C’est vrai que votre invitation ne s’est pas faite en douceur mais c’était nécessaire pour que mes alliés ne soient pas inquiétés de votre présence auprès de moi. Continuons. Depuis quelques années, et cela est devenue de plus en plus fort ces temps ci, une prophétie circule sur une résurrection prochaine d'Erendur. Mes informateurs ont remontés cette prophétie, et ils ont découvert qu’elle vient d’un monastère situé près de Sardim.
-Et vous voulez que j’enquête dans ce monastère afin d’obtenir plus d’informations.
-Vous êtes perspicace, mais pas assez. Je souhaite que vous trouviez le corps d'Erendur, nécessaire au sortilège, et le détruisiez, afin d’empêcher que la résurrection se réalise...