Thalion Thalion le monde qui ouvre les portes de votre imagination |
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| OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS | |
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Auteur | Message |
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Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mer 8 Fév - 15:46 | |
| Signalez-le c'est mieux... | |
| | | Gerell Ensorceleur
Nombre de messages : 195 Age : 37 race : épurer notre monde Date d'inscription : 18/07/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Lun 13 Fév - 3:33 | |
| Tout d'abord ,des obligations qui ne m'incombent pas doublées d'un drame familial ont fait que le forum ne me motivait plus grandement si cela peut te convaincre Kuja et je suis désolé de tous vous avoir laisser en plan. Et tel Lionel Jospin jurant qu'il ne reviendrait jamais en politique, moi-même j'annonce que très prochainement il serais fort probable que je pourrais envisager la possibilité de revenir...Mais cela reste à l'état de supposition ,n'est-ce pas? BREF ! Si je peux émettre un avis sur les prestations déjà postée (en tant que spectateur bien entendu ): Kira , très belle prose , belle description, orthographe quasi-parfaite (et oui j'ai vu une petite faute pour plate-forme), belle étendue de vocabulaire, pas de répétitions, etc... parce que c'est vraiment très bien écrit... Arhimane , attention à l'orthographe mais je pense que tu t'amélioreras , c'est en forgeant que l'on devient forgeron , le style est également améliorable , il faudrait que tu puisses te renseigner sur des synonymes à utiliser dans ton post et sinon il faudrait que je regarde plus en profondeur mais de toute façon ce n'est pas tout à fait mon rôle puisque je ne suis pas là officiellement Bon jvais dormir sinon je vais encore me lever à 12h30 moi | |
| | | Ahrimane Invité
| | | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Lun 13 Fév - 14:17 | |
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| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:08 | |
| Je croyais... nan, je vais rien dire ^^ | |
| | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:10 | |
| Que je l'avais tué? | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:12 | |
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| | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:13 | |
| Oui, bon, d'accord, je suis content qu'il soit revenu... | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:16 | |
| J'étais sure que tu l'aimais bien... dans le fond, il doit pas etre méchant... j'éspère qu'il mord pas! Remarque, il y laisserais son dentier! | |
| | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 21 Fév - 20:17 | |
| En plus il a le même avatar que moi sur Eragon-com mais en plus vieux un Baldur's gate plus tard | |
| | | baldur Guerrier
Nombre de messages : 130 Date d'inscription : 06/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Sam 25 Fév - 19:57 | |
| c'est bon je revien je vous annonce a tous que sa y est JE REPEND DU SERVICE JE SUIS PRET A COLLABORER AVEC KENTRIL ET A REDEVENIR JURY,JE SUIS A TA DISPOSITION GERELL. | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Lun 27 Fév - 23:36 | |
| COOL^^ comme ca je suis sure que ce sera vraiment impartial^^ | |
| | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Lun 27 Fév - 23:57 | |
| Tu insinues que je ne suis pas objectif? Avec Gerell, rien à craindre, on l'appelle l'incorruptible dans le métier... | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Mar 28 Fév - 0:13 | |
| Lol, je ne me permetrais jamais une chose pareille^^ | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Sam 11 Mar - 16:50 | |
| La nuit était sombre sous l’oeil aveugle de la lune qui dardait ses doux rayons sur le monde endormi, indifférente aux sombres présages des années passées, aux blessures du présent et aux cris douloureux qui résonneraient bientôt, simples échos d’un futur si proche annonçant des heures bien sombres. Une légère brise secouait les feuilles sur les lourdes ramures que de grands cèdres étendaient au dessus du chemin, formant ainsi une remarquable voûte de verdure. D’épais fourrés abondaient de part et d’autre de ce sentier discret, frémissant eux aussi sous la caresse du vent. Mais ce dernier était-il, à lui seul, la cause de l’étrange agitation animant les taillis ? Un mouvement plus brusque que les autres démontra le contraire, aussitôt accueillit par un flot de jurons étouffés. - Silence, bande d’idiots ! Vous allez nous faire repérer avec vos jérémiades ! Les sylphes ont l’oreille fine et celle des nymphes ne l’est pas moins ! - Mais chef, souffla une autre voix, ça fait des heures qu’on se gèle à les attendre ! On a pas bougé depuis la tombée de la nuit et la lune est déjà haut ! Je ne suis pas le seul à me plaindre mais mes compagnons et moi-même commençons à douter de vous et de vos prétendues aptitudes à… - Tu douterais de ma parole ? Chien, remercie le ciel que la discrétion soit ma priorité auquel cas je t’aurais déjà saigné comme un porc et écouté hurlé ! Les humains sont donc si pitoyables créatures pour qu’elles ne puissent supporter quelques heures de silence? J’aurais mieux fait d’écouter mon intuition au lieu de ce maudit Arlan, vous autre ne valez rien alors que de bons guerriers Saarks… Ils sont peut-être idiots mais eux obéissent aux ordres ! Et maintenant plus un mot ou je reviens sur ma décision pour vous baigner dans votre propre sang. La tirade n’avait été qu’un murmure mais l’effet en eut été le même si on l’avait crié. Un rayon de lune traversa les frondaison pour éclairer le visage blême d’un homme terrifié. Une dent pointue étincela dans cette clarté nouvelle. Les lèvres retroussées sur un rictus méprisant, l’être à la peau noire marbrée de pourpre qui s’emblait diriger l’embuscade glissa un doigt sur le fil de sa lame, comme pour appuyer ses propos. Les yeux rivés sur le tranchant de l’épée, son subordonné faillit s’étrangler en ravalant sa salive. Le silence retomba sur la forêt endormie. Les hommes avaient compris le message, ils étaient désormais plus silencieux qu’une tombe, sachant que s’il leur prenait l’envie d’élever la voix, ne serait-ce que pour émettre un murmure, cette image n’en serait plus une et ils se retrouveraient six pieds sous terres… s’ils n’étaient pas laissés tels quels pour satisfaire l’appétit des charognards. Les minutes s’égrainaient unes à unes dans le gigantesque sablier du temps. Tous étaient attentifs au moindre bruissement qui trahirait l’approche de leur proie, pourtant, rien ne venait hormis les quelques animaux nocturnes auxquels prenait l’envie de s’aventurer près du chemin. Un petit mulot se faufila entre les soldats immobiles et vint frôler une jambière de cuir. Une main se détendit, plus vive qu’un éclair et l’animal se retrouva cloué au sol par un poignard qui le traversait de part en part ; il n’avait pas vu sa mort venir. Le chef de la troupe ne lui accorda pas un regard, ses yeux froids et cruels fixés sur la route qui se perdait entre les arbres. D’un geste sûr il retira la dague du corps inerte de la pauvre bête et l’essuya sur sa fourrure déjà sanguinolente. Il rejeta la tête en arrière, huma l’air autour de lui et grogna, contrarié. L’odeur du sang emplissait ses narines sans qu’il ne pusse percevoir autre chose, il n’aurait pas du le répandre ainsi, sa soif de mort allait bientôt être amplement étanchée sans qu’il eut besoin de ce misérable encas. De plus, les effluves émanant de la charogne risquait de troubler son odorat sensible. Il aurait d’autant plus de mal à anticiper l’arrivée de ses victimes. La lune continuait sa course inexorable dans le ciel étoilé et il commençait à perdre patience. Sa confiance aussi s’effritait. Allaient-ils venir ? Avaient-ils sentit leur présence ? Ces incapables qui l’accompagnaient avaient-ils réduit tous ses efforts à néant dans leur manque flagrant de discrétion? Tous les efforts qu’il avait fournit, obligé de s’acoquiner avec ces stupides bipèdes, s’averraient-ils tous vains ? Il frissonna à cette idée. Qui sait quelle torture son maître lui ferait subir s’il rentrait bredouille de sa « chasse ». Il en arriva même à douter de l’exactitude de ses sources . Oh oui, il se vengerais si leurs indications ne se révélaient pas exacte. Mais là n’était pas le problème, en tout cas pour l’instant. S’évertuant à rester concentré, il chassa de ses pensées ces idées inutiles. Bien lui en fit car bientôt, dans le pâle frisson précédant l’aube nouvelle, où l’air se refroidit sous des cieux toujours sombres, les pavés brisés du chemin résonnèrent du pas léger d’une monture qui arrivait au loin. Les oreilles du chef frémirent lorsque ce son leur parvint. Les poils se dressèrent sur la nuque des soldats, les muscles tendus, ils se préparaient au combat. L’échos des sabots frappant la pierre s’amplifia, leurs proies approchaient, le piège se refermait. La douce et chaude lueur d’une lanterne se coula entre les arbres, baignant d’une faible lumière verte les feuilles des arbres dont les nervures argentée semblaient scintiller sous cet éclairage nouveau. La source lumineuse suivait, petite lanterne qu’un jeune homme tenait devant lui, agrippant de l’autre main la longe d’un magnifique cheval blanc. La créature à la peau noire leva la main, comme pour faire signe à ses hommes de garder le silence mais cela n’était pas nécessaire, les soldats ne pipaient mots, les yeux grands ouverts sur une beauté qu’il n’avaient jamais connue auparavant. Perchée sur le dos de sa noble monture, une femme aux cheveux d’ébène, drapée dans une étrange cape à capuchon regardait devant elle, une main posée sur son ventre rond. Le cheval, guidé par le jeune homme tout entier vêtu de vert, fit encore quelques pas de telle sorte que les soldats, telles des vipères embusquées, purent admirer pleinement la belle cavalière. Sous cet angle nouveau, sa tenue leur apparut distinctement et tous retinrent un hoquet étonné, elle était entièrement composée de feuilles tissées entre elles pour créer un manteau . Le chatoiement de leurs couleurs vertes, ocres, rouges ou encore or faisaient de lui le plus bel objet qu'on puisse imaginer, brillant sous la lumière ténue de la lanterne, lustré et éclatant. Et de même que l'habit était magnifique, celle qui le portait était somptueuse. Des traits des plus fins et des plus harmonieux, de beaux yeux bleus masqués par le voile de ses cils, le tout encadré par une cascade de longs cheveux dont la couleur rappelait celle du ciel, à l'apogée de la nuit. Un fin cercle d'or orné de motifs étranges luisait sur son front; un bijou précieux, une merveille d'orfèvrerie. Elle avait le port d'une reine et la silhouette déliée hormis son ventre distendu à peine masqué par les plis de sa robe. Elle portait son enfant et, bien que son visage apparaisse calme et serein, le va et viens de ses yeux de saphir balayait les alentours, comme ceux des animaux quand le chasseur approche de sa démarche lente. Elle caressait son ventre du bout des doigts tandis que son autre main agrippait fermement le manche incrusté de jade d'une courte épée dont le fourreau cerclé de fils d'or étincelait; véritable étoile dans l'obscurité. Sa crainte pour sa vie et celle de son enfant allait bientôt être amplement justifiée. Soudain, la prise de la cavalière sur son arme se resserra, les naseaux de sa monture frémissaient, ses oreilles s’étaient couchées; le vent avait tourné, apportant l'odeur de l'homme et d'une créature plus terrifiante encore. Les yeux lagons de la jeune femme devinrent froids, ils prenaient peu à peu la couleur de l'acier. Elle était prête à tuer. Elle défendrait son enfant mais elle était faible, le poids qu'elle portait était trop lourd et ce qu’on lui demandait trop fastidieux. Le jeune homme qui menait le cheval lâcha sa longe et jeta à terre la lanterne, plongeant la scène dans l'obscurité. Le cheval fit mine de se cabrer mais quelques paroles rassurantes de la jeune femme dans une langue inconnue finirent de le rassurer et, pas à pas, celui-ci recula. Le chef de l'embuscade, apercevant la manoeuvre, émergea des fourrés à une vitesse incroyable. Ses yeux fendus comme la pupille d'un chat lui permirent de distinguer, dans la pâle lueur des étoiles et de la lune qui trouaient la canopée, le mouvement de recul qui avait saisit ses proies. Ils s'enfuyaient, la nymphe faisait déjà volte face et son valet suivait. Il poussa un rugissement de frustration qui ébranla les arbres jusqu'à leurs plus profonds fondements tant il était puissant. Un hurlement terrifiant, inhumain. Et sans interrompre son cri bestial, il prit son élan et bondit. Un bon impressionnant, d'une vingtaine de mètres au moins. La créature se réceptionna devant les fugitifs, leur coupant toute retraite. Ramassée sur elle même à la manière des grands fauves, elle semblait prêt à bondir encore, mais cette fois ci pour donner la mort. Ses hommes réagirent bien plus tard mais suffisamment tôt toutefois pour ôter tout espoir de fuite aux voyageurs. Ils avaient bandé leur arc et encoché une flèche, prêts à tirer, les muscles aussi tendus que la corde de leur arme. - Vous contiez prendre la fuite, gente dame ? fit la créature après s’être redressé. Je suis vraiment désolé mais je ne puis vous laisser prendre ainsi congé, ce serait un grave manque de politesse de ma part. Puis-je me permettre de vous inviter chez mon maître ? Son Auguste Majesté se ferait une grande joie de vous recevoir à sa table… Un sourire carnassier s’étirait sur ses lèvres sombres, révélant ses dents pointues et le plaisir pervers qu’il éprouvait face à sa proie acculée, prise au piège. - Tu sais, Maugrihm, tu as encore bien des choses à apprendre de la politesse, mais je vais me charger de combler une de tes lacunes ; lorsque celle-ci est feinte, tâche au moins de dissimuler clairement tes véritables intensions car tu risquerait fortement d’offusquer ton interlocuteur . Les pupilles du dénommé Maugrihm s’étrécirent encore plus, décidément, cette nymphe était plus qu’agaçante et sa voix liquide, plus douce qu’un ruisseaux coulant sur un lit de mousse, lui était insupportable. - Soit, répliqua-t-il, si cela te conviens mieux, j’oublierais la politesse et te traiterait selon mes choix, idiote que tu es, tu as refusé ton seul espoir de salut en prenant ainsi la fuite, en m’échappant lors de notre dernière rencontre ! Mais mon Maître n’aura pas une nouvelle fois l’occasion de perdre patience, tu es prise au piège et rien ne saurais te sauver ! Les nymphes sont si faible en y repensant, quelle ironie !… - Gardes tes lèvres closes, monstre, je sens d’ici la puanteur qui accompagne chacune de tes paroles. Les vipères elles mêmes, sont plus agréables à écouter parler ! Tu as beau insulter une nymphe, cela ne te rendra pas puissant, tu ne ferais que l’offenser et nous n’aurions alors plus qu’à t’écraser… | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Sam 11 Mar - 16:50 | |
| Ces quelques phrases s’étaient échappées des lèvres de l’homme guidant la monture de la nymphe. D’ailleurs, était-ce réellement un homme qui s’adressait ainsi à une créature redoutée de tous ? Non, ses traits étaient dissimulés par un large capuchon rabattu sur son visage et bien qu’il eut forme humaine, sa voix était différente, emplie d’une aura de puissance qu’amplifiait la colère. Au beau milieux des ombres rodant sur son visage, deux yeux d’or flamboyaient comme le soleil à son zénith. Non, ce n’était pas un homme ; pas plus que l’étrange créature qui se tenait devant lui. Maugrihm gronda, piqué au vif, mais ne se démonta pas et, masquant sa fureur sous un sourire forcé il rétorqua : - Dis-moi Freia, où as-tu trouvé un aussi bon chien de garde, c’est qu’il mordrait presque ! Tu devrais plutôt te charger de lui inculquer tes bonnes paroles sur la politesse et la correction avant de sermonner ceux qui savent se tenir ! Et toi, sylphe, poursuivit-il en se tournant vers lui, saches qu’il est tout aussi peu prudent de menacer quelqu’un lorsque tu es cerné par dix hommes armés et un *****! Je t’aurais volontiers coupé la langue pour ton insolence mais je ne voudrais pas faire offense à ta Dame! Du moins pour l’instant… Celui que la créature avait désigné comme un sylphe fit mine de jouer de ses lames mais un regard de la nymphe arrêta son geste. - Talöth ändorias Aedraen, souffla-t-elle avant de reprendre de toute la puissance de sa voix. Cesse de t’écarter ainsi du sujet Maugrihm et viens-en aux fait ! Que nous veux-tu ? Parles ! - Excellente idée, ma chère Freia, même si tu connais déjà la réponse à ta question. Mon Maître te veux vivante, vas savoir pour quelle raison, sûrement pour le bâtard que tu vas engendrer, sinon je t’aurais déjà tuée, comme toutes les autres nymphes d’ailleurs. C’est seulement pour ça que tu as pu m’échapper aussi longtemps, mais cette fois ci, personne ne pourras te sauver, je t’amènerais au maître et qui sait si je n’aurais pas alors le plaisir de mettre fin à ta longue et douloureuse existence … C’en était trop pour Aedraen qui, d’un geste rageur, tenta d’empaler son adversaire sur l’une de ses rapières. Tout s’enchaîna très vite. Maugrihm para le coup au dernier moment et s’étonna que le sylphe n’ait pas tenté une nouvelle attaque. Mais celui-ci était occupé par un tout autre problème. L’un des soldats, les muscles fatigués par cette longue attente, avait instinctivement lâché la corde de son arc lorsque le tintement de l’acier avait retentit. La flèche avait sifflé un instant avant de se taire à jamais. Freya était sa cible mais elle ne put l’atteindre. Freia regardait, impuissante, le trait profondément enfoncé dans une aile au plumage blanc. Elle avait sauté à bas de sa monture et tenait le bras du sylphe. Quelques gouttes vermeilles perlaient déjà sur les plumes immaculées, souillant ce qui n’aurait jamais du l’être, pareilles à la larme qui perlait dans les yeux de la nymphe. - Aedraen, Tandories? Qu’as-tu fait ?murmura-t-elle. - Quelle remarquable marque d’amour Freia, cet idiot a sacrifié ses ailes pour te sauver la vie. Un acte courageux, émouvant, mais totalement inutile. C’est triste tu ne trouve pas ? Le fait que mon Maître te veuille vivante ne t’accorde qu’un sursis ! Mais vois-tu, sylphe ? Tu me rend tout de même un grand service ! Imagine un instant que la dernière des nymphes ait disparu ? Et puis, ainsi blessé, il sera d’autant plus facile de te tuer ! - Freia, vas-t-en, murmura Aedraen en dégagent son bras de l’étreinte de la nymphe. - Pas sans toi ! - Tu n’as pas le choix ! - Qu’est-ce que…. ? Mais elle ne finit pas sa phrase, le sylphe s’était rué sur Maugrihm, les deux lames en avant, son aile blessée repliée contre son dos. Une fois encore, son adversaire para, les armes s’entrechoquèrent, Aedraen évita la riposte. Le combat se déroulait à une vitesse incroyable, les coups s’enchaînaient sans jamais toucher leur cible. Le sylphe prenait le dessus, il forçait son ennemi à céder du terrain, le harcelant de petites frappes rapides. Mais cela ne dura pas, la violence du duel engendrait la fatigue et Aedraen ne tiendrait pas longtemps. De plus, son adversaire était sans doute meilleur que lui. Qui pouvait rivaliser contre un ***** surentraîné ? Sur un coup d’estoc audacieux, Maugrihm regagna quelques pas et arracha l’une de ses armes à son adversaire. C’était lui, à présent, qui menait les attaques, le sylphe ne faisant que parer de son unique épée. Il devait gagner du temps ! Ils continuèrent longtemps ainsi, tels deux danseurs accompagnés par la mélodie de l’acier qui rencontre l’acier. Ce temps, Freia le mettait à profit pour murmurer d’incompréhensibles paroles, les yeux fermés pour mieux se concentrer. Elle préparait leur fuite et ce, assez discrètement pour que les soldats, totalement absorbés par le duel qu’ils avaient sous les yeux, ne remarquent rien. Tout à coup, un choc plus violent que les autres interrompit ses litanies. Les deux adversaires, souhaitant tout deux en finir, avaient mis toutes leurs forces dans cet ultime assaut. Les épées s’étaient heurtées dans une grande gerbe d’étincelles et, l’une contre l’autre, séparaient à présent les combattants. Sous la poussée du sylphe, les deux lames s’inclinèrent peu à peu vers la gorge de Maugrihm. Aedren allait en finir quand la créature, avec une vigueur insoupçonné, repoussa l’arme et envoya son pied entre les côtes du sylphe. Le souffle coupé, plié en deux, Aedren chancela puis recula. - Fini de jouer maintenant, tuez le ! La voix de Maugrihm avait tonné, pareille au glas annonçant une mort prochaine. - Non ! hurla Freia, mais le mal était fait. Les arcs chantèrent, les traits filèrent et Aedren s’effondra, le corps criblé de flèches. Il gisait, à genoux, sur les pavés souillés de son sang, observant impassible sa vie s’envoler, goutte par goutte, tout doucement. Son cœur ralentissait, ses yeux se fermaient. Alors, sentant la mort toute proche qui étreignait son âme, il ferma les yeux et, dans un souffle, laissa s’échapper la plus déchirante des plaintes. Avez-vous déjà entendu un sylphe pousser son dernier chant ? Celui qui guide la faucheuse lorsqu’elle ravit son âme ? Il n’y a pas plus beau ni plus triste, plus doux ni harmonieux. C’est de ce chant qu’il marque son passage vers l’autre lieu, déployant ses ailes pour rejoindre les anges. C’est cette complainte à faire pleurer les pierres qui l’accompagne pour son dernier voyage, lorsqu’il ferme les yeux. Mais certains cœurs sont plus durs que le plus solide des rocs et Maugrihm, dominant Aedren de toute sa hauteur, se souciait bien moins de ce chant que du spectacle de son adversaire vaincu gisant à ses pieds. - Tu aurais mieux fait de m’écouter, sylphe, tu ne faisait pas le poids ! railla-t-il en lui jetant un regard plein de mépris. Et cesse de gémir, tu vas mourir de toute façon alors épargne nous donc ça ! Vous trois, tenez la nymphe qu’elle ne soit pas tentée de lui porter secours ! Excellent ! Je crois savoir que les dames apprécient tout particulièrement le plumage des sylphes… pour leurs robes ou leurs manteaux… Elle sont prêtes à payer des fortunes pour s’en procurer tant il est rare… Les beaux yeux de Freia s’emplirent d’effroi, elle tenta de protester mais une main sur sa bouche étouffa ses paroles tandis qu’une autre lui interdisait tout mouvement. A l’évidence, les sbires de Maugrihm connaissaient leur métier - Ne t’inquiète donc pas, Freia, il n’en a plus pour longtemps de toute façon ! Alors qu’il souffre un peu plus ou un peu moins, quelle importance ? Aedren s’était tu, il savait que l’attente ne serait plus longue. Maugrihm empoigna fermement ses ailes et les tira en arrière, dévoilant son beau visage tordu par la douleur. Les yeux d’or d’Aedran brûlaient encore, mais cette flamme allait bientôt s’éteindre. - Voyez comme il est simple de maîtriser un Sylphe ! s’exclama Maugrihm à l’intention de ses hommes. Eux qui tuent vos femmes et vos enfants au cours de leurs raids incessants ; lorsque vous êtes trop loin pour leur porter secours. Méritent-ils la clémence qu’ils refusent à leurs victimes ? Valent-ils mieux qu’une vermine à éradiquer sans attendre ? Ils reprochent à notre Seigneur d’être l’instrument du mal alors qu’ils en sont l’incarnation ! Protégez ceux qui vous sont chers ! Eradiquez cette vermine ! Stoppez ces renégats qui menacent vos maisons et l’intendant saura remercier votre courage. Protégez ces infâmes créatures et vous mourrez, tout comme lui va mourir aujourd’hui ! rugit-il en abattant le tranchant de sa lame sur l’articulation des ailes, là où naissaient les premières plumes. Aedren ne poussa pas un cri, de son dos s’échappait des flots de sang, il était mort avant d’avoir touché le sol. Freia détourna le visage et laissa couler ses larmes sur le poitrail de l’un de ses geôliers. Lui-même avait du mal à supporter la vue de cette scène d’horreur. Maugrihm se tenait là, au beau milieu d’une marre de sang, un sourire carnassier s’étirant sur ses lèvres noires. Son discours avait beau avoir convaincu certain hommes parmi les moins subtils. Mais à le voir jouissant de ce carnage, on était en droit de se demander qui était le véritable monstre tueur d’enfants. - Et maintenant Freia, je te conseille de me suivre bien sagement ! Le fait que je doive te ramener en vie ne m’empêchera pas de te faire souffrir !
Je change ma participation au concours... | |
| | | Khazad Assassin
Nombre de messages : 82 Date d'inscription : 06/06/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Sam 11 Mar - 20:44 | |
| Qu'une seule chose à dire : waow! ça c'est du rp ou je m'y connais pas! J'ai l'air de quoi moi avec mon petit texte tout banal?! | |
| | | Kentril Guerrier déchu
Nombre de messages : 636 Age : 34 race : Humain Date d'inscription : 01/08/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Sam 11 Mar - 20:46 | |
| T'as l'air d'un clown^^... Mais faut dire qu'elle bosse dessus depuis longtemps la Kira^^ | |
| | | Kira Assassin
Nombre de messages : 93 Date d'inscription : 13/11/2005
| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS Dim 12 Mar - 11:48 | |
| Je voudrait faire un Roman mais je change toujours d'idée, alors le truc c'est que j'ai une 10aine de début et pas la suite, faut que je me décide une bonne fois pour toute si je veux y arriver! Et merci beaucoup pour les compliments^^ | |
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| Sujet: Re: OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS | |
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| | | | OUVERTURE DU PREMIER CONCOURS | |
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